A la foire de Nouakchott, l’opération solidarité 2011 a ouvert ses portes pour la vente en gros aux populations en ce mois de ramadan. Alors que dans les quartiers, la vente en détails continue au niveau des boutiques solidarité 2011.Nous sommes de plein pied dans le mois de ramadan.
Il fait excessivement chaud. Une ambiance d’un jour de vote règne dans la foire. Hommes, femmes, jeunes et vieux, se mettent en longues files indiennes pour l’achat de produits de première nécessité.Aïcha est une mère de famille. Elle vient du quartier Tarhil à 13kilomètres de la foire.
Selon elle, «les prix sont abordables». Même point de vue du côté de ce vieil homme, « les prix sont à la portée de tous ; le sac de pomme de terre est à 2750UM, celui de l’oignon à 2750UM, 5litres d’huile à 1450UM et le demi sac de sucre à 5000UM».
Il fait excessivement chaud. Une ambiance d’un jour de vote règne dans la foire. Hommes, femmes, jeunes et vieux, se mettent en longues files indiennes pour l’achat de produits de première nécessité.Aïcha est une mère de famille. Elle vient du quartier Tarhil à 13kilomètres de la foire.
Selon elle, «les prix sont abordables». Même point de vue du côté de ce vieil homme, « les prix sont à la portée de tous ; le sac de pomme de terre est à 2750UM, celui de l’oignon à 2750UM, 5litres d’huile à 1450UM et le demi sac de sucre à 5000UM».
Epuisement rapide des stocks
Cependant, beaucoup de clients déplorent l’épuisement rapide des stocks et la mauvaise qualité de certains produits. Mamadou, ce jeune d’El Mina en témoigne : «A 10 heures déjà, les stocks de pommes de terre et d’oignons de bonne qualité sont épuisés. Par conséquent, le service de vente nous propose de la pomme de terre et des oignons pourris aux mêmes prix ».
D’autres se plaignent d’une pratique malsaine de grands commerçants et d’éléments de police chargés de sécuriser les lieux. Ceux-ci «s’adonnent à l’achat d’importantes quantités de produits pour les revendre à prix double, dans la foire », fustige Nana, qui est là depuis 3heures du matin en train de faire le rang.Outre, la queue sous un soleil de plomb. Minetou, la cinquantaine dépassée, l’air fatigué, est assise sur ses sacs de produits. Elle vient de les acheter à l’aide de ses sœurs après «trois jours de va et vient» affirme-t-elle
Chauffeurs de taxi et charretiers réussissent leurs affaires
Mariam, dans la file d’attente, longue de 400 femmes observant le jeûne. C’est à peine qu’elle nous parle : « C’est une situation désagréable pour les citoyens. Mais, nous sommes obligés de patienter sous le soleil et à même le sol pour pouvoir s’approvisionner à des prix abordables. Et Mariam de poursuivre, Comme vous le constatez, les gens viennent ici à partir de 18 heures et y passent la nuit pour être servis tôt le lendemain.»
Si l’opération solidarité 2011 éprouve quelques difficultés, chez les ménagères, les chauffeurs et les charretiers, eux, voient leurs affaires marcher. Bekaye est un exemple, ce chauffeur de taxi explique que: « depuis le lancement de l’opération, j’arrive à gagner 13 à 14000UM par jour.»Même son de cloche chez Henoune, un autre taximan.
«Il m’arrive d’empocher 12000UM si je commence le travail à 10h », avoue-il. Non loin de là,El Bar, 12 ans, charretier de son état, nous livre ses impressions : «Je suis très content ses jours ci, car il m’arrive à faire une recette journalière de 5500UM. J’espère faire une bonne fête d'El fitr. Je pourrai même préparer la prochaine entrée scolaire» a-t-il ajouté
Cependant, beaucoup de clients déplorent l’épuisement rapide des stocks et la mauvaise qualité de certains produits. Mamadou, ce jeune d’El Mina en témoigne : «A 10 heures déjà, les stocks de pommes de terre et d’oignons de bonne qualité sont épuisés. Par conséquent, le service de vente nous propose de la pomme de terre et des oignons pourris aux mêmes prix ».
D’autres se plaignent d’une pratique malsaine de grands commerçants et d’éléments de police chargés de sécuriser les lieux. Ceux-ci «s’adonnent à l’achat d’importantes quantités de produits pour les revendre à prix double, dans la foire », fustige Nana, qui est là depuis 3heures du matin en train de faire le rang.Outre, la queue sous un soleil de plomb. Minetou, la cinquantaine dépassée, l’air fatigué, est assise sur ses sacs de produits. Elle vient de les acheter à l’aide de ses sœurs après «trois jours de va et vient» affirme-t-elle
Chauffeurs de taxi et charretiers réussissent leurs affaires
Mariam, dans la file d’attente, longue de 400 femmes observant le jeûne. C’est à peine qu’elle nous parle : « C’est une situation désagréable pour les citoyens. Mais, nous sommes obligés de patienter sous le soleil et à même le sol pour pouvoir s’approvisionner à des prix abordables. Et Mariam de poursuivre, Comme vous le constatez, les gens viennent ici à partir de 18 heures et y passent la nuit pour être servis tôt le lendemain.»
Si l’opération solidarité 2011 éprouve quelques difficultés, chez les ménagères, les chauffeurs et les charretiers, eux, voient leurs affaires marcher. Bekaye est un exemple, ce chauffeur de taxi explique que: « depuis le lancement de l’opération, j’arrive à gagner 13 à 14000UM par jour.»Même son de cloche chez Henoune, un autre taximan.
«Il m’arrive d’empocher 12000UM si je commence le travail à 10h », avoue-il. Non loin de là,El Bar, 12 ans, charretier de son état, nous livre ses impressions : «Je suis très content ses jours ci, car il m’arrive à faire une recette journalière de 5500UM. J’espère faire une bonne fête d'El fitr. Je pourrai même préparer la prochaine entrée scolaire» a-t-il ajouté
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire