jeudi 11 août 2011

Organisation d'un colloque de réflexion sous le titre de' le dialogue national, les chances de...



... réussite et les dangers d'échec' .

Le centre de recherches et d'études humaines a organisé, mercredi soir dans le siège du syndicat des journalistes mauritaniens à Nouakchott, un colloque de réflexion sous le titre de " le dialogue national: les chances de réussite et les dangers d'échec".

Intervenant à cette occasion, le premier vice-président du parti " l'Union pour la République" (UPR), M. Mohamed Yahya Ould Horma a indiqué que les institutions onstitutionnelles jouent leur rôle de façon parfaite et que les rencontres périodiques du Président de la République avec les représentants de ces institutions sont continuelles, insistant sur l'importance du dialogue dans la réalisation d'objectifs essentiels, à leur tête l'amélioration de la bonne gouvernance dans le pays.

Il a précisé qu'à travers une lecture de la scène politique, il apparait que les facteurs de réussite de ce dialogue existent, citant parmi ces facteurs la volonté politique du Président de la République,
Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz exprimée le 28 novembre 2010, le report des élections sénatoriales, la disponibilité absolue de reporter les élections parlementaires et municipales, l'entière disponibilité du pôle de la majorité pour le dialogue et l'importante place qu'occupe le dialogue dans le programme de la coordination de l'opposition.

Le vice-président de l'UPR a ajouté que l'opinion publique n'exclut pas que soit sanctionné tout homme politique qui tenterait d'entraver le dialogue ou qui pose des conditions préalables pour entamer ce dialogue, appelant à l'arrêt immédiat des campagnes médiatiques virulentes entre les pôles politiques nationaux et à aborder graduellement les sujets posés pour le dialogue.

M. Mohamed Yahya Ould Horma a précisé que la majorité est entièrement disposée pour entamer un dialogue avec l'opposition sans conditions et que le moment est propice pour cela, soulignant que les questions essentielles du dialogue ont fait l'objet d'un accord, que ce qui est connu sous le nom de 
l'accord de Dakar" a été dénoncé par certaines parties politiques nationales la nuit même où ont été proclamées les résultats des dernières élections présidentielles et qu'il ne reste des trois pôles politiques de l'époque qu'un seul pôle et une partie du deuxième pôle.

Pour sa part, M. Jemil Mansour, président du parti " Tewassoul" a dit que pour entamer le dialogue, il est nécessaire que l'espace médiatique soit indépendant, que soient arrêtées les prochains agendas électoraux, que l'armée s'éloigne de la politique et que le document relatif à l'accord de Nouakchott, en date du 4 juillet 2009 soit tenu en considération.

Toutes les parties ont appelé à faire preuve du courage nécessaire pour mener un dialogue constructif et transparant conduisant à d'importants résultats pour tous, précisant que"certains dossiers sensibles exigent de tous de faire preuve de responsabilité".

M. Idoumou Ould Abdi Ould Jiyid, secrétaire général du parti " El Wiam" a insisté sur la nécessité de faire preuve de patience en ce qui concerne les prochaines élections. Il a loué le rôle des médiats dans l'opération politique. Il s'est dit optimiste en ce qui concerne le dialogue prévu entre les différents pôles politiques nationaux.

De son côté le président du parti "Adel", M. Yahya Ould Ahmed El Wakf s'est félicité de de l'appel lancé pour l'arrêt des campagnes médiatiques entre les différentes parties politiques et de l'accord de tous sur l'importance du dialogue.

Il a précisé que le manque de conviction aussi bien de la part de l'opposition que de la majorité quant à la nécessité de l'alternance au pouvoir de manière pacifique constitue l'une des véritables causes entravant le dialogue.

Le président du parti "Adel" a appelé à l'ouverture des médias publics, au report des élections municipales et législatives après un accord sur un temps plafond pour le dialogue et à discuter les points posés au dialogue de manière graduelle.

Quant au Dr Mohamed ould Sid'Ahmed Vall, président du centre mauritanien de recherches et d'études humaines, il a indiqué que la Mauritanie a besoin d'une culture politique cohérente avec les exigences démocratiques, la pluralité politique et de pensée, les valeurs du dialogue, de tolérance et des droits de l'homme pour relever les défis de l'étape et partir des possibilités offertes pour édifier l'Etat sur la base de ces valeurs et de leurs exigences culturelles et institutionnelles.

Le colloque s'est déroulée en présence des membres des directions des partis politiques qui ont fait des interventions sur les différents aspects du sujet de manière responsable.




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