mardi 9 août 2011

L’opposition perd la tête



La grande prestation du président de la République, dans son direct avec les citoyens, a laissé groggy une opposition qui ne sait plus de quoi donner de la tête.

Contrairement à son habitude, elle ne s’est pas cachée, cette fois-ci, sous une unité de façade que l’on appelleCOD (Coordination de l’opposition démocratique) mais chaque parti est… parti seul sortant son communiqué et ses analyses sans fondements sur ce qu’a dit le président Aziz et même sur ce qu’il n’a pas dit.

Des prises de position qui dénote, une fois de plus, de la mauvaise foi de ces partis politiques dont les objectifs ont été clairement expliqués par le président de la République. Des objectifs qui tiennent à des ambitions personnelles ou à des velléités d’opposition s’inscrivant même dans la nature de certaines formations politiques qui ne se sentent à l’aise qu’en nageant à contre-courant de la volonté populaire.
C’est bien dans ce cadre qu’il faut placer la sortie rocambolesque du RFD, « parti d’Ahmed Ould Daddah » dont le seul objectif est de chercher, vainement, à porter à la présidence un homme dont l’âge même (avancé) est un motif suffisant pour prendre sa retraite politique.

De quelle situation politique, s’il vous plait, parle le Bureau Exécutif du RFD ? Celle que les populations apprécient positivement tous les jours, de manière spontanée, et à l’occasion du débat télévisé avec le président de la République, ou celle « catastrophique », qui n’existe que dans les esprits fertiles en imagination de certains leaders de l’opposition ?

Quand est-ce que ces messieurs du RFD, et surtout Ahmed Ould Daddah, vont-ils comprendre que les populations ne peuvent plus être embarquées dans des contrevérités ? Le fait même que le président de la République s’ouvre, en toute franchise et sérénité, aux Mauritaniens sur des questions qui étaient considérées, jusqu’à cette nuit du 06 août 2011, comme des tabous ou des secrets d’Etat, est le signe que le gouvernement actuel n’a rien à cacher.

Si le chef de file de l’opposition avait accepté de jouer son rôle et de venir occuper le siège qui lui avait été réservé, à côté du Premier ministre, rien ne l’empêcherait peut-être à poser toutes les questions qu’il veut.

Pourquoi le RFD s’acharne à dire tout le mal possible et imaginable de l’action de notre vaillante armée contre les terroristes et autres trafiquants de drogue, alors que les citoyens eux-mêmes et les pays qui ont souffert et souffrent encore du terrorisme, reconnaissent, volontiers, l’héroïsme de cette armée et la clairvoyance de son haut commandement, à sa tête le présidentOuld Abdel Aziz et le chef d’état-major de l’armée, Ould Ghazouani ?

Continuer à parler de « guerre par procuration » relève d’un leitmotiv qui n’a d’autres objectifs que de présenter les dirigeants mauritaniens comme des valets de Paris, alors que l’on sait que c’est loin d’être le cas. Pourquoi alors avoir chassé l’ambassade d’Israël deMauritanie, quand on sait que les Français et les Américains sont les plus farouches défenseurs de l’Etat hébreu ?

Une seule explication à cet acharnement : l’opposition souhaite peut-être voir le commandement militaire en Mauritanie attendre qu’AQMI vienne nous terroriser à l’intérieur de nos frontières, comme elle a eu à le faire dans le passé, pour que l’opposition se délecte de cette « faille » sécuritaire et crie que le pays est sous la menace d’Al Qaeda.

Mais l’entêtement du RFD, de l’UFP et de l’Unad risque de se retourner contre eux. Toute l’opposition n’est pas prête à les suivre dans leur démarche suicidaire parce que le dialogue, qu’on le veuille ou non, est la seule voie qui permettra le dépassement des clivages politiques et la tenue d’élections municipales et législatives dans un climat apaisé.

Car même sir les partis de l’opposition s’orientent officiellement vers une impossibilité à afficher une position commune face aux questions soulevées par le pouvoir du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, des informations font état de la disponibilité de formations à participer au dialogue, et de la fin définitive de non-recevoir affichée par d’autres à la concertation proposée.

Selon les sources, les partis de l’opposition ont échoué à trouver un accord après cinq heures de discussion dimanche 7 août, ne pouvant s’entendre sur un document commun, certains partis s’orientant vers le dialogue avec le pouvoir, et d’autres vers un refus définitif de dialoguer avec l’autorité en place.

Parmi les formations favorables au dialogue, on cite l’Alliance Populaire Progressiste, le parti de la Concorde Wiam, le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement Tawassoul.

Houmoum ennass






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