Sincèrement, on pensait certaines pratiques et comportements révolus dans ce pays. Malheureusement, certains signes qui ne trompent pas sont entrain de nous ramener à la dure réalité : quoi que fassent les mauritaniens épris de justice, les extrémistes racistes et esclavagistes ont toujours le dernier mot dans ce pays. C’est en tout cas ce qui ressort des derniers développements survenus tout fraîchement sur la scène nationale.
Les exactions perpétrées contre les militants anti-esclavagistes de l’IRA à la brigade des mineurs de Nouakchott doublée de la sortie malencontreuse du chef de l’Etat qui a purement et simplement et sans sourciller à nier catégoriquement l’existence du phénomène honteux de l’esclavage en Mauritanie.
N’en déplaise à son excellence, il est incontestable que l’esclavage existe et persiste chez nous dans ses formes les plus abominables qui soient.
Les exactions perpétrées contre les militants anti-esclavagistes de l’IRA à la brigade des mineurs de Nouakchott doublée de la sortie malencontreuse du chef de l’Etat qui a purement et simplement et sans sourciller à nier catégoriquement l’existence du phénomène honteux de l’esclavage en Mauritanie.
N’en déplaise à son excellence, il est incontestable que l’esclavage existe et persiste chez nous dans ses formes les plus abominables qui soient.
Il ressort de cette conjugaison de circonstances que le pouvoir en place de son excellence le général Ould Abdel Aziz est un pouvoir d’exception antidémocratique, c'est-à-dire un pouvoir dominateur qui ne raisonne que par la force des biceps pour s’imposer aux mauritaniens et imposer par l’occasion sa vision très exclusioniste par laquelle il compte diriger le pays d’une main de fer aux manières de son ancien mentor Ould Taya.
Il ya par ailleurs lieu de rappeler à son excellence sans pour autant l’offenser, que derrière le combat et le déterminisme de monsieur le président Birama et de tous les militants anti-esclavagistes se cachent plusieurs formations aussi dévouées pour la même cause et pour l’équilibre en général de nos sociétés dominées et divisées par votre emprise et celle de vos semblables sans aucun scrupule ni patriotisme rassembleur.
Il a été également monstrueux et sans aucun fondement analytique de prétendre lors de votre apparition publique télévisée que l’esclavage n’était que le fruit d’une simple imagination des défenseurs de Droit de l’homme qui constituent un danger potentiel pour votre pouvoir N’est-ce pas là une volonté manifeste de protéger les maîtres d’esclaves sans aucun respect de la loi 2007criminalisant ses pratiques honteuses?
Monsieur le président, pourtant, Régulièrement évoquée dans la presse internationale, la question de l’esclavage en Mauritanie émeut et choque. Donc existe et sera toujours un lourd fardeau pou votre régime tant que vous la démystifiée au lieu de la prendre en compte parmi nos problèmes sociaux énormes et multiples.
Un autre point non moins important est celui du manque accru de l’application par le pouvoir en place de la loi 2007 criminalisant l’esclavage, pourtant aboli trois fois : en 1905 sous la colonisation française, en 1960 à l’indépendance et en 1981 sous le pouvoir militaire mais sans véritable application.
Il est aussi urgeant que monsieur Messaoud Ould Belkheir, longtemps, repère et référence mais aussi et surtout espoir pour la jeunesse que nous sommes de se ressaisir et se défaire des ruses inattendues de son excellence avant qu’il ne soit tard.
Monsieur le président, sommes-nous pas en train d’assister à la résurrection des douloureux événements de 1989, 1990 et 1990 ? Par ce à quoi on est en train d’assister avec l’opération dite d’enrôlement des citoyens, on serait tenter de répondre par l’affirmative. En d’autres termes cette honteuse opération n’est que la suite logique des malheureux et macabres événements de 1989 qui ont divisé des peuples frères que tout unissait et surtout l’Histoire. Depuis lors se sont installés dans l’esprit de nos populations, la discorde et une méfiance mesurée.
Aujourd’hui, assimiler la nationalité à la couleur de la peau comme on semble vouloir le faire ici chez nous, n’est autre qu’une violation simple et délibérée du droit et des conventions qui régissent notre monde. Ould Abdel Aziz et son gouvernement, par ces genres de décision, sont en train de conduire le pays à la catastrophe sans que personne ne lève le plus petit doigt ; c’est une lourde erreur voire une digression qui est malheureusement en train de réveiller les vieux démons qu’on pensait déjà éloignés. Que ceux qui nous gouvernent sachent que cette population très traumatisée et très fragile est plus que jamais décidée et déterminée à mourir pour préserver sa dignité et ses droits légitimes.
Comment celui qui se faisait passer pour le sauveur de la nation traumatisée, ose-t-il aujourd’hui jouer à ressusciter les questions qui divisent nos différents compatriotes .Un homme qui aime se faire appeler Président des pauvres, avec un slogan populiste : la lutte contre la gabegie, aujourd’hui enterrée dans le cimetière des oubliettes. Ici, je dis à son excellence qu’avec ce recensement qu’il ne rend pas service à cette nation déchirée, pire, il s’est purement et simplement tromper d’objectif. Cette opération est un pacte signé avec le diable pour nuire à la Mauritanie. Retenez donc monsieur le président que le charme que vous avez longtemps exercé sur la population mauritanienne n’opère plus.
Aujourd’hui que le monde est devenu un village planétaire, tous les citoyens mauritaniens et du monde, quelques soient leur souche ou leur lignée d’ascendance doivent jouir des politiques d’intégration rassurantes qui incitent à l’amour de l’autre, au patriotisme et à la solidarité. Le partage équitable du pouvoir qui en sommes constitue, le premier élément de frustration et donc de désaccord des sociétés mauritaniennes.
En effet, depuis l'indépendance de notre pays en 1960, ce type de pouvoir hérité de la colonisation a structuré un Etat, sur un système de préférence et de privilège d’une minorité Dans une société fortement tribalisée, divisée au gré des circonstances de nos « leaders politiques », une société ou tout est flou et confus à la fois et principale levier du pouvoir en place, sa consultation et son implication par celui-ci dans toutes ses entreprises de développement , devaient être un besoin inévitable et spontané.
Pour éviter le pire dans ce monde en plein mutation, il serait judicieux que la situation présente de notre pays, exige de nos dirigeants une réflexion profonde transcendant tous les clivages et préjugés. Ce qui doit les mener aux sources de nos difficultés sociales et politiques pour nous éclairer sur les actions à entreprendre.
Yacouba LEBKAM Lo
Il ya par ailleurs lieu de rappeler à son excellence sans pour autant l’offenser, que derrière le combat et le déterminisme de monsieur le président Birama et de tous les militants anti-esclavagistes se cachent plusieurs formations aussi dévouées pour la même cause et pour l’équilibre en général de nos sociétés dominées et divisées par votre emprise et celle de vos semblables sans aucun scrupule ni patriotisme rassembleur.
Il a été également monstrueux et sans aucun fondement analytique de prétendre lors de votre apparition publique télévisée que l’esclavage n’était que le fruit d’une simple imagination des défenseurs de Droit de l’homme qui constituent un danger potentiel pour votre pouvoir N’est-ce pas là une volonté manifeste de protéger les maîtres d’esclaves sans aucun respect de la loi 2007criminalisant ses pratiques honteuses?
Monsieur le président, pourtant, Régulièrement évoquée dans la presse internationale, la question de l’esclavage en Mauritanie émeut et choque. Donc existe et sera toujours un lourd fardeau pou votre régime tant que vous la démystifiée au lieu de la prendre en compte parmi nos problèmes sociaux énormes et multiples.
Un autre point non moins important est celui du manque accru de l’application par le pouvoir en place de la loi 2007 criminalisant l’esclavage, pourtant aboli trois fois : en 1905 sous la colonisation française, en 1960 à l’indépendance et en 1981 sous le pouvoir militaire mais sans véritable application.
Il est aussi urgeant que monsieur Messaoud Ould Belkheir, longtemps, repère et référence mais aussi et surtout espoir pour la jeunesse que nous sommes de se ressaisir et se défaire des ruses inattendues de son excellence avant qu’il ne soit tard.
Monsieur le président, sommes-nous pas en train d’assister à la résurrection des douloureux événements de 1989, 1990 et 1990 ? Par ce à quoi on est en train d’assister avec l’opération dite d’enrôlement des citoyens, on serait tenter de répondre par l’affirmative. En d’autres termes cette honteuse opération n’est que la suite logique des malheureux et macabres événements de 1989 qui ont divisé des peuples frères que tout unissait et surtout l’Histoire. Depuis lors se sont installés dans l’esprit de nos populations, la discorde et une méfiance mesurée.
Aujourd’hui, assimiler la nationalité à la couleur de la peau comme on semble vouloir le faire ici chez nous, n’est autre qu’une violation simple et délibérée du droit et des conventions qui régissent notre monde. Ould Abdel Aziz et son gouvernement, par ces genres de décision, sont en train de conduire le pays à la catastrophe sans que personne ne lève le plus petit doigt ; c’est une lourde erreur voire une digression qui est malheureusement en train de réveiller les vieux démons qu’on pensait déjà éloignés. Que ceux qui nous gouvernent sachent que cette population très traumatisée et très fragile est plus que jamais décidée et déterminée à mourir pour préserver sa dignité et ses droits légitimes.
Comment celui qui se faisait passer pour le sauveur de la nation traumatisée, ose-t-il aujourd’hui jouer à ressusciter les questions qui divisent nos différents compatriotes .Un homme qui aime se faire appeler Président des pauvres, avec un slogan populiste : la lutte contre la gabegie, aujourd’hui enterrée dans le cimetière des oubliettes. Ici, je dis à son excellence qu’avec ce recensement qu’il ne rend pas service à cette nation déchirée, pire, il s’est purement et simplement tromper d’objectif. Cette opération est un pacte signé avec le diable pour nuire à la Mauritanie. Retenez donc monsieur le président que le charme que vous avez longtemps exercé sur la population mauritanienne n’opère plus.
Aujourd’hui que le monde est devenu un village planétaire, tous les citoyens mauritaniens et du monde, quelques soient leur souche ou leur lignée d’ascendance doivent jouir des politiques d’intégration rassurantes qui incitent à l’amour de l’autre, au patriotisme et à la solidarité. Le partage équitable du pouvoir qui en sommes constitue, le premier élément de frustration et donc de désaccord des sociétés mauritaniennes.
En effet, depuis l'indépendance de notre pays en 1960, ce type de pouvoir hérité de la colonisation a structuré un Etat, sur un système de préférence et de privilège d’une minorité Dans une société fortement tribalisée, divisée au gré des circonstances de nos « leaders politiques », une société ou tout est flou et confus à la fois et principale levier du pouvoir en place, sa consultation et son implication par celui-ci dans toutes ses entreprises de développement , devaient être un besoin inévitable et spontané.
Pour éviter le pire dans ce monde en plein mutation, il serait judicieux que la situation présente de notre pays, exige de nos dirigeants une réflexion profonde transcendant tous les clivages et préjugés. Ce qui doit les mener aux sources de nos difficultés sociales et politiques pour nous éclairer sur les actions à entreprendre.
Yacouba LEBKAM Lo
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