Ces derniers jours, les jeunesbritanniques ont forcé David Cameron à interrompre ses vacances d’été 2011. Emeutiers ou manifestants, ces jeunesbritanniques ont rappelé à leurs dirigeants qu’à côté des bons chiffres de croissance soutenue dont se targuent souvent les pays occidentaux, il y existe des poches de marginaux, plus ou moins grandes dans les économies libérales.
Tout comme l’occidentalisation forcée de la gouvernance en Afrique a conduit la jeunesse de ce continent vers un grand gouffre. Après la jeunesse française au cours de l’été 2005, c’est au tour des jeunes de laGrande-Bretagne d’afficher leur exaspération face aux « deux mondes » loin l’un de l’autre que crée l’économie libérale.
Allusion aux habituels fossés entre riches et pauvres. Même si les autorités de Londresassimilent une bonne partie des « révoltés » de ces derniers jours à de simples émeutiers, laGrande-Bretagne n’échappe pas à la logique des « faibles » et des « forts » que crée le monde libéral.
Tout comme l’occidentalisation forcée de la gouvernance en Afrique a conduit la jeunesse de ce continent vers un grand gouffre. Après la jeunesse française au cours de l’été 2005, c’est au tour des jeunes de laGrande-Bretagne d’afficher leur exaspération face aux « deux mondes » loin l’un de l’autre que crée l’économie libérale.
Allusion aux habituels fossés entre riches et pauvres. Même si les autorités de Londresassimilent une bonne partie des « révoltés » de ces derniers jours à de simples émeutiers, laGrande-Bretagne n’échappe pas à la logique des « faibles » et des « forts » que crée le monde libéral.
En 2005, c’étaient les jeunes des banlieues des grandes villes françaises qui peinent à s’intégrer dans une société gauloise fermée sur elle-même en dépit des beaux discours ; hier c’était le projet d’assurance maladie qui prenait en compte les Américains à faibles revenus abandonnés sur le côté de la route du développement.
Tout récemment, ce sont les jeunes Espagnols (« anarchistes ») et Grecs qui criaient haro sur la gestion de l’économie de leur Etat. Aujourd’hui, c’est la relève du berceau de la Révolution industrielle qui crie à tue-tête en confondant attitudes contestataires légales et vandalisme.
Des faits et gestes qui se situent à des années-lumière de l’éducation britannique, souvent citée pour son exemplarité en Europe et dans le monde anglo-saxon.
Que des enfants de parents à revenus moyens s’associent « aux turbulents nocturnes » de ces dernières semaines, on peut encore le comprendre.
Mais quand même des enfants de riches s’associent à des casses organisées suivies d’incendies, c’est dire que l’éducation que reçoit même cette jeunesse traverse un profond malaise…
Des sorts enviables en Afrique ?
Sur le milliard d’âmes franchi par la population africaine en 2009, une grande partie est extrêmement jeune. Beaucoup de spécialistes de la démographie mondiale prédisent d’ailleurs qu’au cours des prochaines décennies, alors que les autres continents vont vieillir, l’Afriqueva se rajeuni !
Pas une bonne nouvelle en réalité pour un continent toujours en manque criard d’une parfaite et gagnante organisation en matière de planification de son développement.
A l’opposé des jeunesses du Nord qui ont le minimum à leur disposition, les jeunes du Sud, et en particulier ceux d’Afrique doivent se battre. Tous les jours ; pour survivre.
Tout simplement parce qu’ils sont laissés à eux-mêmes sur le plan universitaire, sanitaire, en matière d’emploi, etc.
par leurs dirigeants. Des responsables de premier plan qui ont davantage du pain sur la table en Afrique, vu qu’ils copient mal l’application des économies libérales (au Nord), mais surtout côtoient d’immenses ressources naturelles dont l’exploitation génère ou devrait générer plus de ressources financières. Des ressources qui creusent un peu plus le fossé entre pauvres et riches du « monde libéral ».
Même dans les démocraties libérales, le peuple, à travers la jeunesse, est donc prêt à s’occuper de ses dirigeants si ceux-ci ne le font pas adéquatement.
Que ce soit au moyen des révolutions au jasmin ou par le truchement du vandalisme londonien, les signes du malaise que crée le libéralisme sont évidents et patents. C’est ici et maintenant qu’il faut trouver les palliatifs aux enfantements de cette conception de la vie moderne, au Nord comme au Sud.
Tout récemment, ce sont les jeunes Espagnols (« anarchistes ») et Grecs qui criaient haro sur la gestion de l’économie de leur Etat. Aujourd’hui, c’est la relève du berceau de la Révolution industrielle qui crie à tue-tête en confondant attitudes contestataires légales et vandalisme.
Des faits et gestes qui se situent à des années-lumière de l’éducation britannique, souvent citée pour son exemplarité en Europe et dans le monde anglo-saxon.
Que des enfants de parents à revenus moyens s’associent « aux turbulents nocturnes » de ces dernières semaines, on peut encore le comprendre.
Mais quand même des enfants de riches s’associent à des casses organisées suivies d’incendies, c’est dire que l’éducation que reçoit même cette jeunesse traverse un profond malaise…
Des sorts enviables en Afrique ?
Sur le milliard d’âmes franchi par la population africaine en 2009, une grande partie est extrêmement jeune. Beaucoup de spécialistes de la démographie mondiale prédisent d’ailleurs qu’au cours des prochaines décennies, alors que les autres continents vont vieillir, l’Afriqueva se rajeuni !
Pas une bonne nouvelle en réalité pour un continent toujours en manque criard d’une parfaite et gagnante organisation en matière de planification de son développement.
A l’opposé des jeunesses du Nord qui ont le minimum à leur disposition, les jeunes du Sud, et en particulier ceux d’Afrique doivent se battre. Tous les jours ; pour survivre.
Tout simplement parce qu’ils sont laissés à eux-mêmes sur le plan universitaire, sanitaire, en matière d’emploi, etc.
par leurs dirigeants. Des responsables de premier plan qui ont davantage du pain sur la table en Afrique, vu qu’ils copient mal l’application des économies libérales (au Nord), mais surtout côtoient d’immenses ressources naturelles dont l’exploitation génère ou devrait générer plus de ressources financières. Des ressources qui creusent un peu plus le fossé entre pauvres et riches du « monde libéral ».
Même dans les démocraties libérales, le peuple, à travers la jeunesse, est donc prêt à s’occuper de ses dirigeants si ceux-ci ne le font pas adéquatement.
Que ce soit au moyen des révolutions au jasmin ou par le truchement du vandalisme londonien, les signes du malaise que crée le libéralisme sont évidents et patents. C’est ici et maintenant qu’il faut trouver les palliatifs aux enfantements de cette conception de la vie moderne, au Nord comme au Sud.
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