mardi 9 août 2011

Humeur : El Hiwar (Le dialogue) !



Puisque le Président majoritaire, et son opposition, pas nécessairement minoritaire, n’arrivent pas à entamer leur dialogue, tant attendu, deux sages du pays en parlent et font des suggestions. Il s’agit de Khadim Mindoune et de Teybe.

Les élections : il y en aura deux, une où seuls les candidats du Président pourront se présenter et une autre réservée, exclusivement, aux candidats de l’opposition : willy bekah oudou, laskit ! (chacun sa chance). C’est certainement une solution équitable, mais qui seront les électeurs dans chacun des cas ? Ah ! Tiens, ça je n’y avais pas pensé.

L’enrôlement des populations : habituellement on parle d’enrôlement lorsqu’il il s’agit de s’engager dans l’armée, pourquoi l’administration en parle maintenant dans une affaire complètement civile ? C’est parce qu’il est réservé uniquement aux seuls fils de goumiers, ceux des tirailleurs, ayant largement profité du premier enrôlement, au début du siècle dernier.
Ce n’était pas plus facile de l’annoncer comme ça, simplement, démocratiquement, au lieu de créer la confusion chez tout le monde ? C’est probablement parce qu’il est plus facile et moins coûteux de créer la confusion que de mettre en place une institution qui marche. Ah ! Tiens, ça aussi je n’y avais pas pensé.

L’accord de Dakar : Je crois que si le Président ne veut pas revenir aux accords de Dakar,ni même à Dakar, c’est pour éviter que les gens de l’enrôlement, ne l’accusent de ne pas vouloir abandonner son ancienne nationalité au profit de la nouvelle. Tiens ! Ça ce n’est pas bête, mais personne n’y a pensé.

La place de l’Armée dans la vie politique : C’est un point qui divise… l’opposition. Certains leaders souhaitent qu’elle reste encore un peu, le temps de voir jusqu’où peut aller l’IRA, El Horet les jeunes du 25. Et qu’en pense l’autre tendance? Elle estime que l’Armée doit rester encore un peu le temps de débarrasser le pays de la majorité, qui ne partira que par la force. Tiens ! Ça par contre, j’aurais pu y penser.

Tu penses que nous avons fait avancer le débat ? Peut-être pas, mais nous rejoignons au moins l’idée de ADIL de faire rapprocher les points de vue pour un dialogue national et inclusif. T’as raison, je n’avais pas pensé à ADIL.

Soueilim Vall






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