mercredi 10 août 2011

Biram : IRA-Mauritanie est en situation exceptionnelle depuis que le général décidé de la liquider



Notre organisation (Ira-Mauritanie) vit une situation exceptionnelle, depuis que le généralOuld Abdel Aziz a décidé de l’anéantir, conformément à son propos tenu vendredi dernier au cours de l’émission radiotélévisée«Rencontre avec le peuple », a indiqué, mercredi,Biram Ould Dah

.Biram qui s’exprimait devant la presse au cours d’une conférence de presse organisée au siège du FONADH a jouté que le combat des sympathisants de son organisation demeurera pacifique « comme il l’a toujours été », avant de souligner qu’aucun qu’ils ne « lèveront jamais le doigt sur un homme de loi, même si ce dernier serait chargé de le massacrer ».

Ould Dah a ajouté que le régime d’Aziz « tente par tous les moyens d’intimider les militants d’IRA, notamment par les passages à tabac, les grenades lacrymogènes et les attaques avec voitures ». 
Tous ces moyens a-t-il souligné, entrent dans les tentatives de détourner la volonté des militants des droits de l’homme que nous sommes, de leurs objectifs nobles, dont la liberté et l’affranchissement. Parmi ces moyens, poursuit Biram, figure également le jugement actuel des neufs haratins qui se sont soulevés contre l’esclavage et l’assujettissement.

Aziz partira et les haratins resteront, a clamé le président de l’IRA, soulignant : « qu’il n’a qu’à tout faire, « mais chaque fois qu’il tenterait de protéger des esclavagistes, nous serons là pour apporter plus e sacrifice ». « Notre existence en Mauritanie n’a aucun sens si l’on ne parvient pas à nous défaire du régime raciste et esclavagiste de Ould Abdel Aziz » a fait ressortir Biram.

Parailleurs, Biram a mentionné que les juges ne pourront plus qualifier les faits esclavagistes depuis que le général a déclaré qu’il n’ya pas d’esclavage en Mauritanie.

Il a ajouté qu’il serait impossible que les haratins ou autres négro-mauritaniens puissent bénéficier de procès équitables du moment que toutes les instances judiciaires sont occupés par des gens cooptés par le système.

En conclusion Biram s’est interrogé :« Nous avons(moi mêe et toute la présence) fait la même chose que les 9 détenus et nous le reconnaissons, pourquoi ne somme-nous pas arrêtés ou jugés ? »

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