Au seigneur de tous les mondes (acrostiche)

A trente quatre ans, j’ai fait le vain tour de tout
Un peu prétentieux mais Dieu fut témoin de tout

Si c’était à refaire, je n’en ferais rien
Et je prierais pour rester au courant de rien
Il vaut mieux vivre en ne sachant rien de rien
Gagner sa vie et pouvoir bien vivre de rien
N’ayant dans tout l’esprit qu’à se soucier de rien
Et regarder la vie sans la juger en rien
Une vie sans réfléchir et sans penser à rien
Respirant comme un enfant se doutant de rien 

Découvrir la vie sans en rechercher la source
Et la voir pas à pas et non au pas de course

Tirer les leçons mais sans chercher les recettes
Opérer l’existence mais pas sans pincettes
Utiliser des gants pour toutes ses facettes
S’en servir juste assez pour finir son assiette

Laisser au Ciel ses trucs cachés dans sa manchette
Et gouter son art sans en perdre une fourchette
Savoir vivre en sachant que viendra sa fléchette

Mourir alors mais sans vécu à l'aveuglette
O Dieu ! Je me suis perdu dans vos devinettes
N’ayant voulu dans la vie que saisir vos cieux
Deviner vos mystères les plus ingénieux
En oubliant que nul mortel n’est si astucieux
Si je ne comprends plus rien, je saisis bien mieux

Publié par Vlane A.O.S.A 


acrostiche

un acrostiche est une pièce de vers composée de telle sorte qu'en lisant la première lettre de chaque vers, on trouve en vertical le sens du mot, du nom ou de la phrase prise pour thème...

Source :

Chez Vlane