Sept travailleurs de la branche de l’ONG Action Contre la Faim (ACF), une organisation non gouvernementale censée défendre les plus démunis, viennent d’être licenciés sans raison par leur employeur. Cette situation intervient alors qu’il y avait une possibilité de les reprendre puisque le besoin existe. Pour preuve, aussitôt après leur licenciement illégal, la direction de l’organisation a procédé à de nouveaux recrutements pour les mêmes postes. Les travailleurs de l’ONG action contre la faim, se disent le plus souvent victimes de quelques pratiques irrespectueuses de la part de leur direction. D’ailleurs, pour toute réclamation ou protestation contre leur condition de travail, cette dernière les licencie d’une manière expéditive et abusive. La liberté de demander et de revendiquer est complètement bafouée par les responsables de cette ONG sans tenir compte de la situation précaire dans laquelle évolue son personnel. Selon les travailleurs victimes de cette mesure disproportionnée et arbitraire, ce présent licenciement n’est que l’aboutissement d’un plan de liquidation de certains travailleurs mis en œuvre depuis quelques temps par la direction de l’organisation. En effet, bien avant cette situation, la direction mettait tout en œuvre pour mettre le bâton dans les roues des travailleurs afin qu’ils ne revendiquent pas leurs droits légitimes. Parfois, elle les en dissuadait par des menaces de licenciement et d’autres sanctions. Malgré toutes ces difficultés notoires, ces travailleurs ont persévéré et continué à accomplir leurs tâches convenablement au sein de cette organisation jusqu’au jour où leur employeur décide, de manière totalement injustifiée, de les licenciés et de recruter d’autres travailleurs moins expérimentés à la place. Il faut noter que l’organisation en procédant au licenciement de ces travailleurs de cette manière n’a pas respecté les dispositions de la législation mauritanienne du travail. En effet, les responsables de l’organisation ont été non seulement incapables d’apporter des justifications de leur acte mais aussi et surtout ils n’ont pas consulté les représentants des travailleurs avant de prendre une décision aussi ignoble à l’encontre des travailleurs. Ainsi, les travailleurs licenciés ont décidé de ne pas se résigner au sort qui leur est réservé, et d’engager une procédure contre les responsables de l’organisation pour licenciement abusif, en usant de tous les moyens légaux pour obtenir le respect de leurs droits. CGTM |
Directeur de Publication: Sall Abdoulaye Amadou Version du journal la Sirene Hebdo Edité en Français
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